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Antoine BERT

 

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J’obtiens, résigné, une licence en droit, et je me retrouve au pied du mur. Je viens de me rendre compte qu’aucun des métiers du droit, pour lesquels je m’étais lancé dans des études juridiques quelques années auparavant, ne m’attirent. Mes notes ne sont pas brillantes, et je n’ai qu’un faible intérêt pour ce que je fais.

Mon souhait était de venir en aide aux personnes, de les accompagner et de les défendre, mais tout cela me paraissait finalement inatteignable. Je ne vais plus en cours, je n’ai plus d’enthousiasme et je commence à douter de moi.

Un jour d’errance sur YouTube, je tombe sur une publicité d’une conférence d’entrepreneuriat. À l’écran, l’intervenant attire mon attention. Il se dégage de lui une sorte d’aura qui me donne envie de l’écouter. Il se nomme Monsieur Oussama Ammar, et il m’explique que difficile n’est pas un vocabulaire d’entrepreneur.

Je me surprends à l’écouter quinze heures d’affilée, l’entendre parler de sujets techniques avec un vocabulaire difficilement saisissable.

Le lendemain, je l’écoute de nouveau toute la journée, et idem les dix jours suivants.

C’est décidé, je serai entrepreneur.

En 2018, je ne postule que dans un seul master : « Entrepreneuriat et management des entreprises nouvelles”, nullement juridique. Je décide en parallèle de “monter ma boîte”. J’ai vingt-trois ans et je suis sûr d’avoir choisi la bonne voie.

Mon projet me paraît clair : uberiser la procédure de divorce par consentement mutuel, qui vient tout juste d’être modifiée par une Loi de Modernisation de la Justice. Je travaille sept jours sur sept. Je crée une procédure digitale permettant de divorcer en ligne avec signature électronique. Le produit me semble parfait, il ne me manque plus qu’à trouver des avocats pour signer ! Mais je découvre rapidement à mes dépens que mon projet ne sera pas si aisé à réaliser. Je suis menacé de procès par des avocats, je recule et plante ma première boîte.

En 2019, je garde ma volonté de rester dans le droit de la famille, mais de changer mon positionnement vis-à-vis des avocats. Je ne vais plus ubériser leur profession, et ne me placerais pas comme un concurrent, mais comme un partenaire. Je crée DigitalDroit. Il s’agit d’une une plateforme de mise en relation entre les avocats et les personnes qui rencontre des problèmes liés aux affaires familiales.

Le projet démarre bien. Nombreux sont les utilisateurs intéressés. Mon projet correspond à un besoin, mais peu d’avocats comprennent l’intérêt de ma plateforme. Le plus souvent, je donne des affaires à des avocats qui refusent de payer l’abonnement mensuel. La société tourne mais les résultats financiers ne sont pas à la hauteur de mes espérances.

Accablé de dettes, un peu abattu, je commence à douter de mon business plan.

2020 : Le premier confinement arrive, je me dis que toute crise entraîne des opportunités. Je m’isole à la campagne et je travaille non-stop, Je n’ai plus le choix, il faut que ça marche.
Dans le même temps, j’écoute la radio et les informations. Je suis des forums et des réseaux sociaux. Sur tous les canaux même constat : les familles se déchirent, les violences augmentent, les cellules familiales sont en danger. Parents et enfants sont isolés et ne savent pas comment régler leurs difficultés. On a l’impression que la société est livrée à elle-même, qu’elle ne trouve pas de point d’appui clair pour la conduite de leurs affaires.

Je décide alors de créer un groupe d’entraide en droit de la famille sur Facebook. Les résultats sont immédiats, le groupe passe de 0 à 2000 membres en un mois.

À la même période, Marc, un ami avocat, me présente sa consœur Héloïse. Elle est différente des autres avocats que j’ai rencontrés, et j’apprécie sa manière de fonctionner. Elle veut créer un cabinet d’avocats résolument moderne, différent des autres, centré sur le client et structuré comme une startup. Je signe pour être son directeur marketing.

En 2021, je commence à travailler avec Héloïse, nous avons la même manière de penser, on itère, on développe, on crée. Tout va vite.

Nous nous rendons disponibles. Nous rendons le droit accessible. Nous sommes à la pointe des nouvelles technologies en créant le premier cabinet dans le métaverse.

Je réalise des mises en relations avec des clients, j’organise des LIVES sur mon groupe d’entraide sur lequel Héloïse intervient en direct pour répondre à des questions en droit de la famille.

Encouragé par ces succès, je contacte Oussama Ammar (c’est de sa faute après tout si tout cela a commencé). On échange, on se rencontre avec Héloïse. Il soutient notre projet, et nous offre ses conseils.

Le pied à l’étrier, « reboosté », je décide que l’année 2022 sera celle de tous les possibles ! 

En 2020, le cabinet qui ne comptait qu’Héloïse compte désormais en 2022 aujourd’hui sept personnes.

J’y travaille à plein temps. Plein de projets en tête, l’année s’annonce riche de missions et de tâches. En 2022, les défis sont nombreux et les promesses fructueuses.

Avec Héloïse, nous voulons créer quelque chose de grand, changer les codes, bouleverser les usages, et renouveler la profession d’avocat.

Nous voulons demeurer proches des familles et être leur soutien dans les épreuves qu’ils affrontent.

  • humaniste
  • Dévouée
  • Patience

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