PacisLexis Family Law

Autorité parentale changement d’école

Nous contacter

Nous n’acceptons pas l’aide juridictionnelle

3 + 9 =

domestic abuse lawyer

Faut-il l’accord des deux parents pour inscrire son enfant à l’école ?

avocat divorce

Que faire en cas de conflit parental sur le choix de l’école ?

divorce lawyer

Quel doit être le rôle de l’école face à un conflit parental ?

divorce lawyer

Comment annoncer un changement d’école à son enfant ?

PacisLexis Family Law

Autorité parentale changement d’école

L’autorité parentale peut être définie comme un ensemble de droits et de devoirs conférés aux parents pour assurer l’éducation et le bien-être de leurs enfants mineurs.

En vertu du Code civil, l’exercice conjoint de l’autorité parentale implique un accord des parents sur les décisions importantes concernant la vie de l’enfant. Ainsi en est-il du parcours scolaire de l’enfant, dont le choix et le changement d’établissement scolaire.

Lorsque les parents sont séparés ou divorcés, ces décisions peuvent devenir source de conflit.

Afin de résoudre ces situations de blocage, plusieurs procédures peuvent être envisagées. Le critère déterminant l’établissement scolaire résidera dans l’intérêt supérieur de l’enfant mineur. L’évaluation de cet intérêt supérieur reposera notamment sur les critères suivants. : raisons du changement d’école, qualité des enseignements dispensés, activités extrascolaire proposées à l’école, distance avec l’école, maintien de la sociabilité de l’enfant…

Comprendre les implications légales et les démarches nécessaires pour un changement d’école est essentiel pour assurer une transition harmonieuse et bénéfique pour l’enfant mineur.

En cas de conflit sur le choix de l’école, contactez notre cabinet d’avocats et de médiateur en droit de la famille. Nous vous conseillerons avec empathie, compétence et réactivité.

Autorité parentale changement d’école

Faut-il l’accord des deux parents pour inscrire son enfant à l’école ?

Qu'est-ce que l'autorité parentale ?

L’autorité parentale, définie par l’article 371-1 du Code civil, est l’ensemble des droits et des devoirs ayant pour finalité l’intérêt de l’enfant.

Elle vise à protéger l’enfant dans sa sécurité, sa santé, et sa moralité, et à assurer son éducation et son développement dans le respect dû à sa personne.

Cette autorité comprend la prise de décisions concernant sa vie quotidienne, son éducation, ses soins médicaux, sa discipline, et ses loisirs.

Les parents doivent aussi veiller à ce que l’enfant soit élevé dans des conditions qui favorisent son épanouissement physique, psychologique, et social.

Pour en savoir plus sur l’autorité parentale, nous vous conseillons la lecture de cet article.

L’autorité parentale

Qui a l'autorité parentale dans un couple séparé ?

L’article 372 du Code civil dispose que l’autorité parentale est exercée conjointement par les deux parents, même après une séparation ou un divorce, sauf décision contraire du juge aux affaires familiales.

Ce principe de coparentalité garantit que chaque parent conserve des droits égaux et des responsabilités égales en ce qui concerne l’enfant mineur.

Cette autorité parentale conjointe implique que les parents doivent prendre ensemble toutes les décisions importantes concernant l’enfant mineur.

Parents divorcés ou séparés : comment respecter l’autorité parentale ?

Pour respecter l’autorité parentale conjointe en tant que parents séparés ou divorcés, il est crucial de communiquer et de collaborer sur les décisions importantes concernant l’enfant.

Voici des moyens de garantir le respecter de l’autorité parentale :

  • Communication régulière : maintenir un dialogue ouvert et régulier avec l’autre parent est essentiel pour échanger des informations et prendre des décisions éclairées.
  • Documentation des décisions : pour éviter les malentendus, il est utile de documenter les décisions importantes par écrit, par exemple via des courriels ou des messages textuels, ce qui permet de garder une trace.
  • Accords et compromis : établir des accords clairs sur les aspects clés de la vie de l’enfant (scolarité, santé, activités extra-scolaires) et être prêt à faire des compromis lorsque cela est nécessaire.
  • Recours à un médiateur familial : en cas de désaccords persistants, le recours à un médiateur familial peut aider à trouver une solution amiable en respectant les intérêts de l’enfant.
  • Intervention du juge aux affaires familiales : si la médiation échoue, les parents peuvent saisir le juge aux affaires familiales pour trancher les conflits, toujours dans l’intérêt supérieur de l’enfant.
  • Intervention du juge des enfants: en cas de mise en danger de l’enfant mineur, il peut être opportun d’effectuer une information préoccupante, ou de saisir le juge des enfants.
  • Respect des décisions judiciaires : Les parents doivent respecter les décisions judiciaires concernant la garde et les modalités d’exercice de l’autorité parentale.

En somme, le respect de l’autorité parentale de l’autre parent repose sur la communication, la collaboration et, si nécessaire, le recours à des professionnels pour résoudre les différends.

Autorité parentale : qu’est-ce qu’un acte usuel ?

La loi n’ayant pas défini pas la notion d’acte usuel, cette mission a incombé à la jurisprudence. La Cour d’appel de Provence a ainsi défini la notion d’acte usuel de la manière suivante :

« Il s’agit des actes de la vie quotidienne, sans gravité, qui n’engagent pas l’avenir de l’enfant, qui ne donnent pas lieu à une appréciation de principe essentielle et ne présentent aucun risque grave apparent pour l’enfant, ou encore, même s’ils revêtent un caractère important, des actes s’inscrivant dans une pratique antérieure non contestée ».

L’acte usuel est en principe ponctuel. Sa portée est limitée.

Ont par exemple été considérés comme des actes usuels :

  • Les consultations médicales, et soins médicaux courants,
  • Les activités extra-scolaires,
  • La circoncision médicale lorsqu’elle n’est pas liée à un rituel,
  • L’ablation d’une seule dent de sagesse,
  • La vaccination contre la rougeole.
  • Pour en savoir plus sur la vaccination contre le covid, vous pouvez lire cet article.
Autorité parentale : qu’est-ce qu’un acte non usuel?

En revanche, les actes non usuels sont des actes qui engagent de manière significative l’avenir de l’enfant ou modifient substantiellement son cadre de vie. Ils nécessitent l’accord des deux parents.

Ainsi, les actes usuels peuvent être réalisés par un seul parent sans accord préalable de l’autre, tandis que les actes non usuels nécessitent l’accord conjoint. En cas de désaccord, le recours au juge aux affaires familiales est possible pour trancher la situation.

Quels actes un parent peut-il accomplir seul à l’égard de son enfant mineur ?

En matière d’autorité parentale conjointe, les parents peuvent réaliser seuls les actes usuels de l’autorité parentale sans accord de l’autre parent.

Ces actes sont présumés avoir le consentement implicite de l’autre parent.

Autorité parentale changement d’école

Faut-il l’accord des deux parents pour inscrire son enfant à l’école?… Suite

Faut-il l’autorisation du père ou de la mère pour inscrire son enfant à l’école ?

Pour savoir si un père peut inscrire son enfant à l’école sans l’accord de l’autre parent, il convient de raisonner en deux étapes. En premier lieu, il faut regarder si l’autorité parentale est exercée conjointement ou pas. Si l’autorité parentale est conjointe, il faut ensuite déterminer si l’inscription entre ou non dans la qualification d’acte usuel. A défaut, l’inscription dans le nouvel établissement scolaire nécessitera l’accord des deux parents.

L’inscription dans un établissement scolaire peut être considérée comme un acte usuel. Ainsi, un parent peut inscrire seul son enfant à l’école sans l’autorisation explicite de l’autre parent.

Cette présomption d’accord peut être levée en cas de désaccord explicite. Si l’un des parents s’oppose à l’inscription ou à la radiation de l’enfant d’un établissement scolaire, l’acte ne peut plus être qualifié d’usuel et l’inscription doit alors être refusée par le chef d’établissement sans l’accord de l’autre parent ou une décision judiciaire (Cour administrative d’appel, Paris, 11 octobre 2016, n°15PA01447).

Conclusion => bien que l’inscription à l’école puisse en principe être effectuée par un seul parent, la contestation de l’autre parent rend cette action non conforme sans son accord ou sans intervention judiciaire.

En cas de doute ou de conflit persistant, nous vous invitons à consulter un avocat spécialisé en droit de la famille. Votre avocat vous indiquera si un règlement amiable de la situation, ou si une saisine du juge aux affaires familiales est nécessaire.

La résidence de l’enfant est à mon domicile et l’autre parent bénéficie d’un droit de visite et d’hébergement. Notre enfant peut-il être inscrit à l’école dans ma commune de résidence, là où il réside à titre principal, contre l’avis de l’autre parent ?

Oui !

Le 27 septembre 2021, la Cour administrative d’appel de Marseille répond par l’affirmative à cette question.

En effet, si la résidence principale de votre enfant est située chez vous et que son père dispose seulement d’un droit de visite et d’hébergement, votre enfant peut être inscrit à l’école dans de la commune où il réside la semaine même contre l’avis de son père.

Qui paie les frais de scolarité en cas de séparation des parents ?

En droit français, les frais de scolarité de l’enfant sont généralement considérés comme une dépense nécessaire à l’entretien et à l’éducation de l’enfant.

Ces frais sont donc inclus dans la pension alimentaire, laquelle est fixée par le juge aux affaires familiales (JAF) en cas de divorce ou de séparation des parents. La pension alimentaire est versée par le parent qui n’a pas la garde principale de l’enfant, ou dans le cas de la garde alternée, par le parent le plus aisé financièrement, selon le principe de proportionnalité aux ressources des deux parents.

École privée : qui paie les frais de scolarité en cas de séparation ?

L’inscription dans une école privées ou spécifique nécessite l’accord des deux parents. Le plus souvent, ces frais sont partagés par moitié entre les parents. Une autre répartition peut être envisagée en cas d’accord des parents.

En cas de désaccord, les parents ont la possibilité de saisir le juge aux affaires familiales et de demander une répartition conforme aux charges et ressources de chacun des parents.

Un parent peut-il inscrire son enfant dans une école privée ou religieuse sans l’accord de l’autre parent ?

Non !

L’inscription de son enfant mineur dans une école privée et religieuse, alors que l’enseignement précédemment dispensé était public et laïc, nécessite l’accord des deux parents.

En cas de désaccord, il conviendra d’effectuer une médiation, ou de saisir le juge aux affaires familiales.

Un parent peut-il déscolariser son enfant ?

Non !

Les enfants âgés de 3 à 16 ans sont soumis à une obligation d’instruction.

Dès lors, la déscolarisation d’un enfant mineur constitue une infraction pénale.

L’article 227-17 du Code pénal dispose que « le fait, par le père ou la mère, de se soustraire, sans motif légitime à ses obligation légales au point de compromettre la santé, la sécurité, la moralité ou l’éducation de son enfant mineur est puni de deux ans d’emprisonnement et de 30.000 euros d’amende. »

Autorité parentale changement d’école

Que faire en cas de conflit parental sur le choix de l’école ?

Que faire en cas de changement d’école par un parent sans avoir demandé l’avis de l’autre parent?

Lorsqu’un parent change l’école de l’enfant sans consulter l’autre parent, ce dernier doit agir rapidement pour contester cette décision.

D’abord, il doit informer l’établissement scolaire par tous moyens (lettre recommandée avec avis de réception ou courriel) de son opposition à la radiation de l’enfant.

Une fois cette opposition portée à la connaissance de l’établissement, celui-ci ne pourra plus délivrer le certificat de radiation nécessaire pour inscrire l’enfant dans la nouvelle école.

Si aucune solution n’est trouvée, le parent peut saisir en urgence le Juge aux affaires familiales (JAF) pour trancher le litige et éviter que l’enfant ne soit déscolarisé.

Que faire si un parent refuse d’exécuter le changement d’école de l’enfant ?

Si un parent refuse d’exécuter le changement d’école décidé par l’autre parent, cela peut entraîner un blocage administratif.

Dans ce cas, le parent désireux du changement peut saisir le Juge aux affaires familiales en urgence.

Ainsi, le JAF peut être saisi par une procédure de référé pour obtenir une décision provisoire de manière rapide ou par une procédure à bref délai pour obtenir une décision au fond.

L’intervention du JAF permettra de déterminer si le changement d’école est dans l’intérêt de l’enfant et d’ordonner les mesures nécessaires pour faciliter l’inscription dans le nouvel établissement.

Quelles sont les procédures en cas de conflit parental sur le choix de l’école de l’enfant ?

En cas de conflit parental sur le choix de l’école de l’enfant, deux procédures peuvent être envisagées :

La procédure de référé : conformément à l’article 834 du Code de procédure civile, cette procédure d’urgence permet au juge de prendre des mesures provisoires pour prévenir un dommage imminent ou faire cesser un trouble manifestement illicite. Cette procédure est rapide, mais la décision rendue est provisoire et peut être contestée par l’autre parent.

– La procédure à bref délai : prévue par l’article 1137 du Code de procédure civile, cette procédure est utilisée en cas d’urgence dûment justifiée et permet de fixer une audience rapidement pour trancher le litige au fond. Contrairement au référé, la décision prise est définitive et ne peut être modifiée qu’en faisant appel.

Quelles sont les conditions pour obtenir une procédure à bref délai ?

Pour obtenir une procédure à bref délai, le parent demandeur doit justifier de l’urgence de la situation auprès du juge aux affaires familiales.

À titre d’exemple, l’urgence peut être liée à des échéances scolaires imminentes ou à des situations mettant en péril l’intérêt supérieur de l’enfant mineur.

Si fois l’urgence établie, le juge aux affaires familiales fixera une date d’audience rapide pour permettre de trancher le litige de manière définitive, contrairement à une décision provisoire en référé.

L’audiencement à bref délai constitue une mesure d’administration judiciaire insusceptible de recours. Si le juge aux affaires familiales refuse d’audiencer à bref délai, il conviendra de saisir au fond dans le cas d’un circuit classique, et donc plus long.

Quels sont les critères retenus par le juge aux affaires familiales pour autoriser un changement d’école en cas de désaccord entre les parents ?

Le Juge aux affaires familiales fonde sa décision sur l’intérêt supérieur de l’enfant mineur, en application de l’article 373-2-6 du Code civil.

Les critères peuvent inclure :

– Le bien-être de l’enfant : l’évaluation de l’impact du changement sur la stabilité émotionnelle et le développement psychologique de l’enfant.

– Le contexte éducatif : l’analyse de la qualité pédagogique de l’établissement proposé par chaque parent.

– Les besoins spécifiques de l’enfant : la considération des besoins particuliers de l’enfant, comme des besoins éducatifs ou médicaux.

– La situation géographique : l’impact du changement sur la logistique quotidienne, comme la distance entre l’école et le domicile de chaque parent.

– Les capacités financières des parents : Évaluation des ressources financières pour supporter les frais de l’école choisie.

En cas de déménagement, le changement d’école est-il obligatoire ?

Cela dépend !

Si le déménagement implique un éloignement géographique trop important, le changement d’établissement scolaire sera nécessaire.

À l’inverse, si le nouveau domicile demeure proche de l’établissement scolaire, un maintien dans la même structure est possible jusqu’à la fin du cycle scolaire des enfants mineurs.

Comment changer d’école à la suite d’un déménagement ?

En cas de changement d’établissement scolaire, l’inscription de votre enfant mineur doit être effectuée dans un délai de 8 jours après l’emménagement.

Il est toutefois conseillé de débuter les démarches en amont, environ 2 mois avant dans l’idéal. L’ancien établissement scolaire vous remettra un certificat de radiation. Ce document, indispensable, permettra l’inscription de votre enfant mineur dans le nouvel établissement.

Autorité parentale changement d’école

Quel doit être le rôle de l’école face à un conflit parental ?

Quels sont les devoirs de l'école en cas de conflit parental concernant l'inscription de l'enfant ?

Si un parent exprime son opposition, l’école ne peut délivrer de certificat de radiation jusqu’à ce que le litige soit résolu par le juge aux affaires familiales.

Que doit faire l'école si elle reçoit une demande de radiation de l'enfant par un seul parent ?

Si l’école reçoit une demande de radiation d’un enfant par un seul parent, elle doit vérifier si le deuxième parent est d’accord. Si l’autre parent s’oppose à la radiation, il doit informer l’établissement par tous moyens, comme une lettre recommandée avec avis de réception.

L’école doit alors cesser toute procédure de radiation et attendre une décision judiciaire si le litige persiste.

Comment l'école doit-elle gérer l'information des parents en cas de conflit ?

En cas de conflit parental, l’école doit maintenir une communication équilibrée avec les deux parents.

Quelles sont les obligations de l'école concernant la continuité de la scolarité de l'enfant ?

L’école a l’obligation de garantir la continuité de la scolarité de l’enfant, même en cas de conflit parental.

Selon l’article L.131-1 du Code de l’éducation, l’instruction est obligatoire pour chaque enfant de 3 à 16 ans. Toute interruption de scolarité due à un conflit parental doit être évitée.

De plus, l’école doit attendre une décision judiciaire avant de procéder à des changements majeurs.

Quelle est la procédure à suivre par l'école en cas de conflit non résolu entre les parents ?

En cas de conflit non résolu entre les parents concernant le choix de l’école, l’école doit maintenir l’enfant dans son établissement actuel jusqu’à une décision judiciaire.

L’un des parents peut saisir en urgence le juge aux affaires familiales pour obtenir une autorisation de changement d’école.

L’école doit coopérer avec les autorités judiciaires et suivre les décisions rendues pour assurer le meilleur intérêt de l’enfant.

Que faire en cas de refus d’instruction en domicile par l’un des parents ?

En cas de refus d’instruction à domicile par l’un des parents, plusieurs actions sont possibles :

  • Recours au Juge aux affaires familiales: En cas de désaccord parental sur l’instruction à domicile, le parent souhaitant cette solution peut saisir le juge aux affaires familiales. Celui-ci pourra autoriser ou refuser cette modalité d’instruction en fonction de l’intérêt supérieur de l’enfant.
  • Procédure en référé: Dans les cas d’urgence, le parent peut demander une décision provisoire via une procédure en référé. Cette procédure permet d’obtenir rapidement une décision pour prévenir un dommage imminent ou faire cesser un trouble manifestement illicite.
  • Saisine du Juge en bref délai: En cas d’urgence justifiée, une audience en bref délai peut être sollicitée. Cette procédure doit être privilégiée : elle permet de trancher le litige de manière rapide et définitive.

Autorité parentale changement d’école

Comment annoncer un changement d’école à son enfant ?

Comment les parents peuvent-ils préparer leur enfant à un changement d’école ?

Les parents doivent préparer leur enfant à l’avance en planifiant des visites à la nouvelle école et en engageant des discussions ouvertes sur les changements à venir.

Cela permet à l’enfant de se familiariser avec son nouvel environnement scolaire, de rencontrer des enseignants et de potentiels camarades, et d’obtenir des réponses à ses questions concernant les trajets, l’emploi du temps et les activités.

Cette préparation aide à respecter les besoins émotionnels et psychologiques de l’enfant, en favorisant un sentiment de sécurité et de continuité.

Comment les parents peuvent-ils minimiser l'impact émotionnel du changement d'école ?

Les parents doivent soutenir leur enfant en maintenant une communication ouverte et en répondant à ses préoccupations et peurs.

Ils peuvent organiser des activités pour aider l’enfant à rencontrer de nouveaux amis et à s’intégrer dans la communauté scolaire, telles que participer à des clubs ou des équipes sportives.

Ils doivent également surveiller de près les signes de stress ou de détresse et chercher des interventions appropriées, comme des consultations avec un psychologue ou un conseiller scolaire, pour s’assurer que l’enfant s’adapte bien à son nouvel environnement.

Quels sont les effets psychologiques d'un changement d'école sur un enfant ?

Les effets psychologiques d’un changement d’école sur un enfant peuvent être variés et significatifs.

Certains enfants peuvent s’adapter rapidement à leur nouvel environnement, mais beaucoup d’autres peuvent éprouver des difficultés d’adaptation.

Voici une exploration détaillée de ces effets :

– Stress et Anxiété : troubles du sommeil, perte d’appétit, irritabilité, pleurs fréquents, et symptômes physiques comme des maux de tête ou des douleurs abdominales

– Sentiment d’Isolement et de Solitude : retrait social, désintérêt pour les activités scolaires et parascolaires, et baisse de l’estime de soi.

– Difficultés Académiques : baisse des performances scolaires, manque de concentration, et démotivation.

– Réactions Comportementales : comportements agressifs, opposition à l’autorité, et refus d’aller à l’école.

– Perte de Confiance et d’Assurance : hésitation à participer en classe, peur de faire des erreurs, et dépendance accrue aux parents.

– Nostalgie et Dépression : tristesse persistante, manque d’énergie, et sentiment d’impuissance.

Quelles sont les solutions et les suivis recommandés à ces effets psychologiques ?

– Suivi Psychologique : En cas de difficultés d’adaptation majeures, un suivi avec un psychologue scolaire ou un thérapeute peut aider l’enfant à surmonter ces défis. Le soutien professionnel permet de traiter les sentiments d’anxiété et de dépression de manière constructive.

– Support Familial : Maintenir une communication ouverte avec l’enfant et lui offrir un soutien émotionnel constant est crucial. Encourager l’enfant à exprimer ses sentiments et ses peurs peut aider à atténuer le stress.

– Intégration Progressive : Favoriser l’adaptation en permettant à l’enfant de visiter la nouvelle école, de rencontrer les enseignants et de se familiariser avec l’environnement avant le changement effectif.

– Activités Extracurriculaires : Inscrire l’enfant à des activités parascolaires pour lui permettre de rencontrer de nouveaux amis et de s’intégrer plus facilement.

– Planification et Préparation : Les parents doivent expliquer clairement les raisons du changement et les avantages potentiels, tout en préparant l’enfant à gérer les nouveaux défis de manière positive.

Quels sont les recours juridiques si mon enfant rencontre des difficultés d'adaptation dans la nouvelle école ?

Si votre enfant rencontre des difficultés d’adaptation, les parents peuvent solliciter l’administration scolaire pour demander des aménagements spécifiques ou un suivi particulier, tel que des séances avec un conseiller pédagogique ou un psychologue scolaire.

Si les problèmes persistent, les parents peuvent se tourner vers des services de soutien scolaire externes ou des associations spécialisées.

En cas de besoin, un recours auprès de l’inspection académique peut être envisagé pour garantir que l’enfant bénéficie d’un environnement éducatif adéquat.

separation lawyer

Vous conseiller
et vous
défendre

PacisLexis Family Law

Vous êtes en conflit avec l’autre parent concernant l’école de votre enfant ?

Nous savons combien ces dossiers sont complexes et angoissants pour vous. Lorsque cela est possible, nous privilégierons un règlement amiable de votre situation. Néanmoins, si la situation le justifie, nous vous défendrons dans le cadre d’une procédure contentieuse.

Contactez-nous. Vous serez conseillé avec empathie, compétence et réactivité.

PacisLexis Family Law

NOS CLIENTS TÉMOIGNENT

PacisLexis Family Law

Nos articles sur le divorce & la séparation

L’audition d’un mineur devant le juge aux affaires familiales

L’audition d’un mineur devant le juge aux affaires familiales

L’audition du mineur dans le cadre des procédures judiciaires familiales en France représente un enjeu crucial tant du point de vue des droits fondamentaux de l’enfant que de la justice familiale.
La possibilité pour un enfant d’être entendu par un juge aux affaires familiales constitue un pilier essentiel de son droit à participer aux décisions qui le concernent directement, marquant ainsi une étape significative dans la reconnaissance de l’enfant comme sujet de droit et acteur à part entière dans les affaires familiales.

lire plus
La garde des enfants

La garde des enfants

La garde est caractérisée par les pouvoirs d’usage, de contrôle et de direction qu’exerce une personne sur une chose, et elle désigne aussi le droit d’hébergement que peut avoir un parent vis-à-vis de son enfant.

La garde des enfants est un terme désignant directement la résidence habituelle de l’enfant et ses modalités. Lors de la séparation des parents, plusieurs modalités de garde d’un enfant sont envisageables comme la fixation de la résidence habituelle chez la mère ou le père ou alors en résidence alternée.

lire plus
Quelle est la durée d’une procédure de divorce ?

Quelle est la durée d’une procédure de divorce ?

La durée d’une procédure de divorce constitue l’une des préoccupations les plus importantes des futurs ex-époux.

En moyenne, un divorce par consentement mutuel simple dure entre trois mois et un an. Mais la durée d’un divorce amiable peut être beaucoup plus longue et durer près de deux ans. En pareille hypothèse, votre avocat spécialisé en divorce évaluera l’opportunité de saisir ou non le tribunal judiciaire par voie d’assignation.

En moyenne, un divorce contentieux dure entre quinze et vingt-quatre mois.

lire plus