Mon conjoint refuse de quitter le domicile conjugal

Mon conjoint refuse de quitter le domicile conjugal : Que faire ?

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Mon conjoint refuse de quitter le domicile conjugal : et l’ordonnance de protection ?

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Le domicile conjugal après le jugement de divorce

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Mon conjoint refuse de quitter le domicile conjugal 

Lorsque des époux divorcent, ils cessent de vivre ensemble. Cette rupture de la vie commune s’effectue parfois avec calme et pragmatisme. Parfois néanmoins, l’un des époux refuse de quitter le domicile conjugal. La situation peut devenir invivable avec un risque de violences conjugales.

Que faire lorsqu’un époux refuse de quitter le domicile conjugal ?

  • 1er réflexe : tenter de trouver un accord dans le cadre d’un divorce amiable.
  • 2ème réflexe: penser à l’ordonnance de protection en cas de violences conjugales.
  • 3ème réflexe: l’assignation en divorce.
  • 4ème réflexe : après jugement de divorce, débuter une procédure d’expulsion.

Si votre conjoint refuse de quitter le domicile conjugal, il est conseillé de prendre rendez-vous avec votre avocat en droit de la famille. Notre cabinet pourra vous conseiller avec compétence, réactivité et empathie.

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Mon conjoint refuse de quitter le domicile conjugal : négociez !

Quels sont les intérêts communs des époux lors d’une séparation ?

Les intérêts communs des époux lors d’une séparation sont :

  • Fixer les modalités de l’autorité parentale,
  • Trancher les questions financières en suspens,
  • Retrouver de la stabilité et de l’apaisement,
  • Se projeter et recommencer sa vie rapidement.
Quel comportement adopter face à un conjoint qui refuse de quitter le domicile conjugal ?

Cela dépend !

Il est conseillé d’adopter un comportement préservant la voie d’un accord amiable :

  • Ne pas adopter un ton accusateur,
  • Ne pas provoquer,
  • Ne pas couper la parole,
  • Répéter les souhaits de votre époux, pour être certain d’avoir bien compris ce qu’il vous a dit,
  • Être indifférent aux paroles provocatrices,
  • Proposer des solutions,
  • Demander à votre époux s’il a d’autre solutions en tête,
  • Ne pas céder aux pressions,
  • Écouter vos émotions, votre ressenti pour savoir si c’est pour vous le bon moment de parler,
  • Si ce n’est pas le bon moment pour parler, proposer un autre créneau pour discuter avec votre époux,
  • Être accompagné d’un avocat en droit de la famille qui vous conseillera sur vos droits et vos obligations.
En parallèle de cette négociation, quels sont les conseils juridiques à suivre en présence d’un conjoint qui refuse de quitter le domicile conjugal ?

Ci-dessous nos autres conseils pour négocier avec un conjoint refuse de quitter le domicile conjugal :

  • Pensez à vous préconstituez des preuves concernant les enfants, les violences et les finances.
  • Conserver une copie des documents administratifs,
  • Conservez votre emploi,
  • Prenez soin de vous,
  • Prendre rdv avec un avocat en droit de la famille.

Où négocier avec un conjoint difficile ?

Cela dépend !

Si votre époux refuse de quitter le domicile conjugal, il est conseillé de négocier dans un lieu neutre et en présence d’un tiers.

Un avocat médiateur saura mettre en confiance les parties, ouvrir la discussion et guider les parties vers une solution.

Mon conjoint refuse de quitter le domicile conjugal. Puis-je recourir à la médiation ?

Oui mais la médiation n’est pas une obligation. Chacun est libre de venir ou de partir d’une médiation, sans avoir à se justifier.

La médiation est un processus dans lequel deux personnes (au minimum) essaient d’améliorer la qualité de leur communication avec l’aide d’un tiers impartial, neutre et indépendant.

Ce tiers est appelé médiateur.

L’objectif de la médiation n’est pas nécessairement de trouver une solution, mais avant tout de restaurer la communication entre les médiés.

La médiation est utile pour prévenir un conflit, lorsque le conflit est né, ou même pour appliquer une décision déjà rendue par un Tribunal.

Pour en savoir plus sur la médiation, vous pouvez lire cet article.

Quand les parties peuvent-elles recourir à la médiation ?

Les époux peuvent recourir à la médiation avant, pendant et après toute procédure de divorce.

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Combien coûte une médiation ?

Il convient de parler du coût de la médiation dès le premier rdv avec le médiateur.

Le coût de la médiation est prévu dans la convention.

Il peut s’agir d’un forfait par séance ou d’un tarif horaire dont le coût varie selon la complexité du dossier, les enjeux financiers de la situation, le nombre de parties, l’expérience, la réputation du médiateur.

Quelles sont les étapes de la médiation ?

Les étapes de la médiation sont les suivantes :

  • Signature d’une convention de médiation ou présence d’une clause de médiation,
  • Entretiens individuels entre le médiateur et les médiés
  • Séances de médiation afin d’identifier les besoins des parties,
  • Conclusion d’un accord entre les médiés, constat d’amélioration de la qualité de la communication, ou abandon de la médiation à la suite du maintien du désaccord,
  • Homologation de l’accord par le juge aux affaires familiales. Ce n’est pas une obligation mais c’est vivement conseillé.

Quels doivent être les points essentiels de la négociation ?

Si votre conjoint accepte une médiation, il conviendra de trouver des accords, notamment sur les points suivants :

  • L’autorité parentale
  • La résidence des enfants
  • Le droit de visite et d’hébergement de l’autre parent
  • La pension alimentaire pour les enfants
  • La pension alimentaire en cas de devoir de secours
  • La prestation compensatoire
  • Les modalités de paiement de la prestation compensatoire
  • Le montant de la soulte
  • L’indemnité d’occupation
Comment obliger mon compagnon à quitter le domicile ?

Cela dépend !

Si vous possédez des moyens de pression pour faire céder votre conjoint, favorisez la voie amiable pour obtenir le domicile conjugal. L’objectif est de conduire votre époux à faire preuve de pragmatisme en lui démontrant que vous avez raison d’un point de vue juridique. Cela suppose bien entendu d’avoir été conseillé par un avocat en droit de la famille.

Si votre époux ne recouvre pas la raison, seul le juge aux affaires familiales pourra statuer sur le domicile conjugal et obtenir un jugement ayant force exécutoire.

Quelles alternatives envisager face à un conjoint qui refuse de quitter le domicile conjugal ?

Si votre conjoint refuse de quitter le domicile conjugal, l’ordonnance de protection en cas de violences conjugales peut être opportune. L’assignation en divorce demeure bien entendu la solution la plus radicale.

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Mon époux refuse de quitter le domicile conjugal : et l’ordonnance de protection ?

Qu’est-ce que l’ordonnance de protection ?

Une ordonnance de protection est une mesure de protection accordée aux victimes de violences conjugales.

Conformément à l’article 515-9 du code civil, l’ordonnance de protection est rendue directement par le juge aux affaires familiales. 

Quelles sont les conditions pour bénéficier de l’ordonnance de protection ?

Il faut réunir plusieurs éléments :

  • Une situation d’urgence où des violences sont exercées au sein du couple ou par un ex-conjoint mettant en danger la personne victime ou les enfants.
  • Lorsque le juge estime qu’il y a des raisons sérieuses de considérer vraisemblable la commission de faits allégués et le danger auquel la victime est exposée.
  • Ou lorsqu’une personne majeure est menacée de mariage forcé.

Comment demander l’ordonnance de protection ?

L’ordonnance de protection peut être sollicitée par voie de requête ou bien déposée au greffe du tribunal compétent avec les pièces justifiant l’urgence (Article 515-10 du Code civil).

Quel délai pour obtenir une ordonnance de protection ?

L’ordonnance de protection est rendue dans un délai de 6 jours à compter de l’ordonnance fixant la date d’audience (Article 511-11 alinéa 1 du Code civil).

Quelle est la durée de validité d’une ordonnance de protection ?

Une ordonnance de protection est valable pour six mois maximum.

Elle peut être prolongée au-delà, si, pendant ce délai, une demande relative à l’exercice de l’autorité parentale, en divorce ou en séparation de corps a été déposée (A-article 515-12 du Code civil).

L’ordonnance de protection peut-elle contraindre mon conjoint à quitter le domicile conjugal ?

Oui !

Si les conditions sont remplies, le juge peut ordonner l’attribution du domicile conjugal à l’époux victime de violences (Article 515-11 n°4 du Code civil)

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Quelles mesures peuvent être prise pendant les mesures provisoires ?

L’article 515-11 du Code civil permet au juge aux affaires familiales de prendre les mesures suivantes :

  • Interdire à la personne désignée de rencontrer la personne visée par le juge,
  • Interdire à la personne désignée de se rendre à un lieu visé,
  • Interdire le port d’arme,
  • Statuer sur la résidence des époux et attribuer la jouissance à l’époux victime,
  • Fixer les modalités relatives à l’exercice de l’autorité parentale,
  • Dissimuler l’adresse de la victime.
L’ordonnance de protection a ordonné à mon conjoint de quitter le domicile conjugal. Est-ce que je peux changer les serrures de mon domicile conjugal ?

Oui !

Lorsque l’ordonnance de protection vous a attribué le domicile conjugal, vous avez le droit de changer les serrures du domicile conjugal.

Quelles preuves rapporter pour bénéficier de l’ordonnance de protection ?

C’est à la victime de rapporter les preuves des violences et l’urgence de la situation.

Les preuves à rapporter sont :

  • Les mains courantes et les plaintes,
  • Des témoignages,
  • Des certificats de médicaux,
  • Les écrits (Courriers, SMS et appels)
  • Des photos des blessures physiques
  • Des enregistrements
Quelles sont les sanctions du non-respect de l’ordonnance de protection ?

Si votre époux ne respecte pas l’ordonnance de protection, il peut être sanctionné par 2 ans d’emprisonnement et 15.000 euros d’amende (article 227-4 du Code pénal).

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Mon conjoint refuse de quitter le domicile conjugal : assignez en divorce !

Comment se séparer si l'autre ne veut pas ?

Dans l’hypothèse où votre conjoint refuse de se séparer, l’assignation en divorce sera la seule solution.

Le Tribunal pourra attribuer le domicile conjugal à l’un des époux et ordonner à l’autre qu’il quitte le domicile..

Existe-t-il une procédure d’urgence permettant un divorce rapide ?

Oui ! 

Il s’agit de la procédure à bref délai.

Le juge aux affaires familiales est saisi par requête, à laquelle est annexée le projet d’assignation en divorce. La requête doit indiquer les motifs de l’urgence (Article 840 du Code de procédure civile).

Lorsque le juge aux affaires familiales estime que l’urgence est caractérisée, il autorise l’époux demandeur à assigner l’autre époux à bref délai.

La décision d’accorder une procédure à bref délai est une mesure d’administration judiciaire. Elle est insusceptible d’appel, ce qui signifie qu’on ne peut pas la contester.

Qu’est-ce qu’une assignation en divorce ?

L’assignation en divorce est l’acte qui permet de saisir le tribunal pour prononcer le divorce.

Cet acte expose les faits de l’affaire, ainsi que les demandes des parties.

Quelles sont les conditions du divorce pour altération définitive du lien du lien conjugal ?

Il existe deux conditions.

Première condition : les époux doivent être séparés fait, ils ne doivent plus cohabiter sous le même toit.

Seconde condition : la séparation de fait doit avoir durée au moins un an au moment de la date de la demande introductive d’instance.

Quelles sont les conditions du divorce pour faute ?

Il faut réunir 4 conditions pour divorcer pour faute :

– Une violation des devoirs ou des obligations du mariage

Voici quelques exemples de faute :

– Une violation grave ou renouvelée (article 242 du Code civil)

– Cette violation doit rendre intolérable le maintien de la vie commune

– Il faut que ce soit un fait volontaire (Cour de cassation, 1ère chambre civile, 12 novembre 2009

En quoi consiste l’audience d’orientation sur mesures provisoires ?

C’est une audience devant le juge aux affaires familiales permettant de fixer les mesures provisoires le temps de la procédure de divorce.

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Quelles mesures provisoires peuvent être prises ?

Cela dépend !

Le juge peut :

  • Proposer une procédure de médiation, designer un médiateur si les époux sont d’accord,
  • Statuer sur les modalités de la résidence séparée,
  • Attribuer la jouissance du domicile conjugal,
  • Ordonner la remise des vêtements et des effets personnels,
  • Fixer les modalités de la pension alimentaire,
  • Désigner un notaire pour liquider le régime matrimonial.
Suis-je redevable d’une indemnité d’occupation pour avoir obtenu la jouissance du domicile conjugale ?

Cela dépend !

Le juge aux affaires familiales décider si la jouissance du domicile conjugal est à titre gratuit ou onéreux (Article 515-11 n°4 du Code civil).

Pendant la procédure de divorce, est-il possible de disposer du domicile conjugal ?

Disposer signifie par exemple vendre le bien.

L’attribution de la jouissance du domicile conjugal à l’un des époux ne lui octroie pas le droit de vendre le bien sans l’accord de l’autre époux (Article 215 du Code civil).

Pour disposer du logement familial, il faut recueillir l’accord des deux époux.

Pendant la procédure de divorce, est-il possible pour un époux de résilier seul le bail relatif au domicile conjugal ?

Oui ! 

Un époux peut donner seul congé au bailleur du domicile conjugal. Dans ce cas, l’autre époux reste titulaire du bail.

En revanche, pour mettre fin au bail, il est nécessaire que les époux adressent ensemble une lettre de congé au bailleur du domicile conjugal.

Qui doit quitter le domicile conjugal dans le cadre d’un divorce judiciaire ?

Cela dépend !

Deux situations sont envisageables : 

  • Si le logement familial appartient aux deux époux, le juge aux affaires familiales peut décider de l’attribuer à un époux (article 267 du Code civil),
  • Si le logement familial appartient uniquement à un époux, le juge aux affaires familiales peut décider d’imposer à cet époux un bail forcé au profit de son conjoint, s’il réside dans les lieux avec un ou plusieurs de leurs enfants mineurs et que leur intérêt le commande (article 285-1 du Code civil).
Les mesures prises par le juge aux affaires familiales peuvent-elles être modifiées au cours de la procédure de divorce ?

Oui ! 

Les mesures prises dans le cadre des mesures provisoires sont temporaires, elles peuvent être modifiées en cas d’appel de l’ordonnance sur mesures provisoires, au cours d’une procédure d’incident ou lors d’un jugement de divorce.

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Le domicile conjugal après le jugement de divorce

Lors du prononcé du divorce, un époux locataire peut-il se voir attribuer le domicile conjugal ?

Oui !

Le juge aux affaires familiales est chargé d’attribuer de manière définitive le domicile conjugal.

Dans le cas où les époux sont locataires du logement, et y résident encore, deux solutions peuvent être envisagées :  

  • Soit les époux concluent un accord,
  • Soit le Tribunal attribue de façon préférentielle le bail à l’un des deux époux. Il prendra en compte les intérêts sociaux et familiaux en cause.

Le bailleur ne pourra pas s’opposer au maintien du contrat de bail pour un seul des époux.

Le domicile conjugal peut-il être attribué au titre de la prestation compensatoire ?

Oui ! 

Lorsque le divorce entraîne une différence notable des conditions de vie entre les époux, l’époux le moins fortuné peut solliciter une prestation compensatoire (article 270 du Code civil).

Outre le versement d’un capital ou d’une rente, le paiement de la prestation compensatoire peut être effectuée sous les formes suivantes : l’attribution de biens en propriété, un droit temporaire d’habitation ou d’usufruit (article 274 du Code civil). 

Ainsi, les époux peuvent se mettre d’accord sur l’attribution du domicile conjugal à l’époux qui n’est pas propriétaire de ce bien, au titre de la prestation compensatoire.

À défaut d’accord, le juge aux affaires familiales peut attribuer ce bien à l’un des époux au titre de la prestation compensatoire.

Pour en savoir plus sur la prestation compensatoire, vous pouvez lire cet article.

J'ai un jugement, mon conjoint ne veut toujours pas quitter le domicile. Que faire ?

Cela dépend !

Plusieurs choix s’offrent à l’époux bénéficiaire du jugement :

  • Envoyer mise en demeure au conjoint qui refuse de partir du domicile conjugal
  • Initier une procédure d’expulsion
L’époux non-propriétaire du domicile conjugal peut-il obtenir un droit au bail forcé à l’issue de la procédure de divorce ?

Oui !

Le juge aux affaires familiales peut accorder, sur demande de l’époux non-propriétaire, un droit au bail, même si l’autre époux n’y consent pas.

Ce droit peut lui être accordé sous certaines conditions cumulatives :

  • L’époux demandeur doit exercer seul ou en commun l’autorité parentalesur les enfants du couple.
  • Le logement doit constituer la résidence habituelle des enfants,
  • La conclusion de ce bail doit être commandée par l’intérêt réel des enfants et de l’époux demandeur.
  • La durée du bail est fixée par le juge et peut être renouvelée jusqu’à la majorité du plus jeune des enfants (article 285-1 du Code civil).

Si des circonstances nouvelles le justifient, le juge aux affaires familiales peut prononcer la résiliation du bail.

À l’issue du divorce, l’époux non-propriétaire peut-il se voir attribuer le domicile conjugal ?

Oui !

L’époux non-propriétaire peut demander au juge aux affaires familiales l’attribution préférentielle du domicile conjugal, à condition qu’il y habite de manière effective au jour de l’introduction de la demande (article 831-1 du Code civil).

Cette attribution n’est pas de droit (article 1476 du Code civil).

À l’issue du divorce, que se passe-t-il si les deux conjoints demandent tous les deux l’attribution préférentielle du logement de la famille ?

Dans le cas où les deux conjoints demandent l’attribution préférentielle, le juge aux affaires familiales procédera à une évaluation des intérêts en présence pour déterminer à quel conjoint attribuer le domicile conjugal.

Si nécessaire, l’époux qui bénéficie de l’attribution préférentielle devra verser une soulte à l’autre époux.

En principe, le domicile conjugal doit faire l’objet d’une évaluation. Toutefois, même en l’absence d’évaluation récente du bien, le juge aux affaires familiales doit tout de même statuer sur l’attribution préférentielle du bien.

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